vendredi 24 août 2007

Marche en suisse allemande : les meilleures pâtes de camping

La suite du périple en Suisse fut consacré à la montagne. D'un point de vue culinaire, je ne savais trop à quoi m'attendre. Ou plutôt, je me doutais que ce que nous allions manger ne saurait être à la hauteur de l'aventure... Quelle erreur! Évidemment, il ne fut jamais question de haute cuisine, ne serait-ce qu'au plan de l'altitude, mais on néglige parfois l'impact des sentiments positifs sur la perception qu'on aura d'un repas...


Nous avions décidé de nous arrêter à Fiesch, petit village alpin à distance respectable du glacier d'Aletsch, et mon-ami-Yves avait réservé nos places au refuge Gletschertube. Pour la première journée, une petite marche de Fiescheralp jusqu'au refuge serait amplement suffisante pour nous mettre en appétit pour la seconde journée, fort chargée. Et l'expérience en refuge! Pourtant, quoi de plus simple qu'une soupe aux légumes avec du bon pain, suivi d'une assiette de porc avec du riz, le tout à partager avec les autres marcheurs attablés (affamés...) à nos côtés. Tout simplement fantastique!


Le lendemain, après un petit déjeuner bien accueilli, nous sommes d'attaque pour Märjelensee et le glacier d'Aletsch, que nous longeons en direction de Riederalp, pour revenir ensuite vers Fiescheralp. Un plan un peu trop ambitieux, près de 10 heures de marche, et nous en manquons presque le dernier téléphérique de la journée...


Fort heureusement pour nos jambes endolories, nous nous épargnons 2 heures supplémentaires de descente ardue... La porte du téléphérique se referme tout juste derrière nous! Nous célébrons avec un repas préparé au réchaud, des pâtes sans grande distinction, et un peu de bière, et des cookies. Et nous camperons, heureux de ce dénouement, le long d'une rivière qui nous servira de bruit de fond pour une nuit de repos total.

Le lendemain, nous nous arrêtons à Saas Fee, un magnifique village alpin « car-free » à 1800m. Pas de moteur à explosion SVP. Merci! La marche est agréable, jusqu'à 2800m, et beaucoup plus raisonnable que la veille. La boucle est agréable et le panorama changeant fort apaisant. Nous fêtons au retour en campant tout près, et préparons cette fois les meilleures pâtes de camping, selon un vote unanime de mon-ami-Yves. Vous me direz que l'échantillon est petit, mais ce qui compte, c'est le nombre de portion qu'il a mangé! Voici la recette, pour vos randos à venir!


Les meilleures pâtes de camping (pour 2 randonneurs affamés)

  • 250 g de pâtes (choisir des pâtes courtes ne demandant pas un temps de cuisson trop long)
  • 30 g de porcinis séchés
  • 1 poivron rouge, en lamelles fines
  • 3 petits saucissons salametti, en rondelles ou en demi-lune, selon l'énergie qu'il vous reste...
  • 50 g de gruyère, en fins morceaux
  • 370g de sauce tomate au choix (Knor Al Gusto Napoli, dans ce cas-ci)

Il n'y a pas de musique cette fois, que le son de la rivière qui coule tout près...


Porter suffisamment d'eau à ébullition pour y cuire les pâtes. Lorsque l'eau bout, en verser une petite quantité sur les porcinis et réserver, puis cuire les pâtes selon les indications du fabriquant. Drainer (conserver un peu de l'eau si possible pour ajuster la consistance à la fin) et ajouter la sauce tomate, et couvrir pour garder au chaud.
Faire sauter les lamelles de poivron avec les rondelles de saucissons, puis ajouter aux pâtes.
À ce stade, les porcinis devraient être suffisamment hydratés, et ajoutez-les aux pâtes avec leur eau.
Ajuster la consistance avec l'eau de cuisson réservée à cette fin, au besoin. Déguster dans vos plus plastiques assiettes de camping...
Mémorable!!!
Prochainement : la Hongrie chez nos amis Agnès et Kristian.



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Sources : elle coule tout près du campement...

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lundi 20 août 2007

Aventures culinaires, première partie : qualité suisse...


La dernière fois que je vous ai écrit sur L'Avenue Monk, j'aurais pu vous aviser que vous n'auriez pas de mes nouvelles avant un certain temps... Ce fut un mois d'oisiveté culinaire presque complète, à commencer par un séjour en Suisse chez mon-ami-Yves, suivi d'un retour forcé au Canada pour prendre soins de ma grand-mère malade, enchaînant avec une visite chez des amis hongrois (que vous connaissez pour leurs cerises). Au cours de la prochaine semaine, je vous mettrai à jour sur mes découvertes et essais du dernier mois, maintenant que je suis de retour au QG...

De Genève à Lausanne en passant par l'Aiguille du midi et en revenant par Annecy, ce fut une course effrénée entre la Suisse et la France au jour 1. Zigzaguant entre les banques d'abord, puis circulant à travers les champs de tournesol, nous nous téléportons bientôt à 3500m pour renouer avec un climat hivernal (ça nous manquait, vraiment?), pour aussitôt redescendre et profiter des eaux du Lac d'Annecy. Et d'Annecy même, et de son Palais-de-l'Isle, et de quelques spécialités Haut-Savoyardes.

Le restaurant La Porte Sainte-Claire nous accueille pour le souper. Je plonge dans mon Berthoud avec enthousiasme devant cet Abondance... Divinement alpin, pour récompenser une éventuelle journée de dur labeur en montagne. Mais vous croyez que si on va en montagne plutôt le lendemain, on peut en dissiper toute l'énergie?

Profitant au jour 2 du festival de Jazz de Montreux, et d'une météo exécrable en soirée, nous quittons l'allée de restaurants pour touristes affamés, et nous tentons notre chance, au gré de la pluie, direction «à tout hasard». Humide ballade, mais qui porte fruit. Le restaurant-café du Globe, malgré le nom indifférencié, est un bistrot «typique et chaleureux». J'aime bien ce genre d'endroit, rempli à craquer de locaux, et où les seuls touristes sont M. Monk et sa bande. On opte pour la fondue suisse...

Le lendemain matin, la pluie continue. Nous profitons de Genève et de son coût de la vie dérisoire, et préparons une soirée de rêve chez Mme mon-ami-Yves. Les hommes, modernes, sont en charge du repas. Les femmes, modernes elles aussi, discutent de choses importantes et nous regardent cuisiner... On rigole, car mon assistant, malgré mes mises en garde, se met du piment des Caraïbes plein le visage. Il en sortira indemne, heureusement, et le repas également. Je récupère l'idée des Penne alla vodka, mais sans les penne, que l'on remplace par de voluptueux raviolis aux quatre fromages. Et insistez un peu sur le piment, car le mariage est exquis. C'est peut-être même la fin des penne alla vodka, et l'annonce d'une nouvelle vie pour ce classique malmené...

Prochainement : séjour en montagne, et les meilleures pâtes de camping...






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Sources : L'Avenue Monk.

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