lundi 20 août 2007

Aventures culinaires, première partie : qualité suisse...


La dernière fois que je vous ai écrit sur L'Avenue Monk, j'aurais pu vous aviser que vous n'auriez pas de mes nouvelles avant un certain temps... Ce fut un mois d'oisiveté culinaire presque complète, à commencer par un séjour en Suisse chez mon-ami-Yves, suivi d'un retour forcé au Canada pour prendre soins de ma grand-mère malade, enchaînant avec une visite chez des amis hongrois (que vous connaissez pour leurs cerises). Au cours de la prochaine semaine, je vous mettrai à jour sur mes découvertes et essais du dernier mois, maintenant que je suis de retour au QG...

De Genève à Lausanne en passant par l'Aiguille du midi et en revenant par Annecy, ce fut une course effrénée entre la Suisse et la France au jour 1. Zigzaguant entre les banques d'abord, puis circulant à travers les champs de tournesol, nous nous téléportons bientôt à 3500m pour renouer avec un climat hivernal (ça nous manquait, vraiment?), pour aussitôt redescendre et profiter des eaux du Lac d'Annecy. Et d'Annecy même, et de son Palais-de-l'Isle, et de quelques spécialités Haut-Savoyardes.

Le restaurant La Porte Sainte-Claire nous accueille pour le souper. Je plonge dans mon Berthoud avec enthousiasme devant cet Abondance... Divinement alpin, pour récompenser une éventuelle journée de dur labeur en montagne. Mais vous croyez que si on va en montagne plutôt le lendemain, on peut en dissiper toute l'énergie?

Profitant au jour 2 du festival de Jazz de Montreux, et d'une météo exécrable en soirée, nous quittons l'allée de restaurants pour touristes affamés, et nous tentons notre chance, au gré de la pluie, direction «à tout hasard». Humide ballade, mais qui porte fruit. Le restaurant-café du Globe, malgré le nom indifférencié, est un bistrot «typique et chaleureux». J'aime bien ce genre d'endroit, rempli à craquer de locaux, et où les seuls touristes sont M. Monk et sa bande. On opte pour la fondue suisse...

Le lendemain matin, la pluie continue. Nous profitons de Genève et de son coût de la vie dérisoire, et préparons une soirée de rêve chez Mme mon-ami-Yves. Les hommes, modernes, sont en charge du repas. Les femmes, modernes elles aussi, discutent de choses importantes et nous regardent cuisiner... On rigole, car mon assistant, malgré mes mises en garde, se met du piment des Caraïbes plein le visage. Il en sortira indemne, heureusement, et le repas également. Je récupère l'idée des Penne alla vodka, mais sans les penne, que l'on remplace par de voluptueux raviolis aux quatre fromages. Et insistez un peu sur le piment, car le mariage est exquis. C'est peut-être même la fin des penne alla vodka, et l'annonce d'une nouvelle vie pour ce classique malmené...

Prochainement : séjour en montagne, et les meilleures pâtes de camping...






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Sources : L'Avenue Monk.

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Avec le temps qu'il fait tu as eu bien raison de profiter de la fondue! Je penses que tes raviolis a la sauce vodka sont totalement de saison aussi.